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Qu'est-ce que l'Aïkido ?

L’Aïkido un Art Martial. Il se distingue des sports de combat, il n’y a ni règle ni chalenge pour les compétiteurs. On ne gagne que sur soi-même. Ce n’est pas non plus de l’autodéfense, la finalité n’est pas de brutaliser ou de soumettre son adversaire. Il n’y a pas à avoir peur et vouloir se battre pour faire de l’Aïkido.

C’est l’art d’accueillir une attaque, pour la faire disparaitre.

Pourquoi l'Aïkido ?
Comme tous les arts martiaux, l'Aïkido permet de prendre conscience de son corps et son mental. On y développe concentration, coordination et motricité avec dynamisme, équilibre et souplesse.

Au-delà des principes liés aux Arts Martiaux (respect, honneur, loyauté…), la voie de l'Aïkido permet une étude de la relation martiale avec bienveillance, où la solution n’est pas uniquement dans la force et la rapidité.

Quels sont les principes ?

On travaille sur une dualité martiale, avec bienveillance. Face à une confrontation, comme une vague d’énergie qui nous arrive, l’Aïkido propose d’utiliser le mouvement, le placement, l’équilibre et la relation avec le partenaire pour neutraliser cette confrontation, en utilisant le vide. Non pas contre un adversaire, mais de contenir l’énergie offerte par le partenaire.

On parle d’harmoniser ou d’unir les énergies : Aï et Ki en japonais.

Comment pratique-t-on ?

Dans une approche pédagogique ouverte, l’Aïkido se pratique debout ou à genoux, avec ou sans des armes traditionnelles japonaises, à deux ou plus. Autant de notions qui permettent à chacun de mieux se comprendre et d'accepter son corps pour son propre épanouissement.

Le partenaire offre une attaque honnête et franche, qui permet de développer ses propres compétences, pour l’accueillir et réagir en conséquence.

Les techniques d’Aïkido peuvent être simples et directes, ou développées. Tant pour exploiter le mouvement, que de solliciter la mécanique du corps, elles permettent d’appréhender la relation interne entre les partenaires :

·         accepter une attaque, en sortant de sa ligne au juste besoin, sans fuir ;

·         se placer, pour contrôler l’attaque en sécurité ;

·         prolonger le mouvement par un déséquilibre, un vide ;

·         rendre l’énergie de l’attaque par une projection, un contrôle.

La bienveillance autorise d’être incisif, de contraindre son partenaire de réagir sans complaisance. D’agir dans l’instant sans attendre de recevoir de l’attaque.

On y voit une forme externe, avec un glossaire de techniques qui répondent à des attaques, et aboutissent à des projections ou des clés articulaires. Cette forme sollicite autant notre perception du partenaire, que de gérer notre corps dans sa globalité. Comme dans tous les arts martiaux, la coordination, la dissociation et la mobilité de chacune des parties de notre corps sont une clef pour la réussite du mouvement. Cette forme de travail développe une connaissance de la mécanique du corps humain.

Il y a également un travail interne, plus discret, plus difficile à percevoir et ressentir. Basé sur l’intention, il est fait de micros mouvements circulaires qui nécessite un relâchement musculaire.

On débutera avec les formes externes pour comprendre les grandes lignes mécaniques, préparer son corps et esprit. Avec les années, le travail interne prendra son sens avec le niveau de débutant, après la ceinture noire.

Pour qui est l’Aïkido ?

Tout le monde peut pratiquer l’Aïkido, et avec tout le monde. Chacun le pratiquera à son niveau. C’est possible par l’absence de compétition et de catégories, mais il y a surtout des valeurs de partage et d’acceptation de l’autre, des techniques basées sur l’intention et le placement, plus que le rapport de force. Dans les cours d’Aïkido, tout le monde travaille avec tout le monde, dans son respect. Les femmes et les hommes, sans distinction d’âge ou de corpulence. Ces différences sont une source d’apprentissage. Chacun le pratiquera à son niveau.

Un individu qui cherche à apprendre sur soi-même pourra s’épanouir dans la pratique de l’Aïkido. Se dépasser sur le plan physique et mental, accepter un échange avec les personnes qui l’entourent, développer sa motricité ou sa concentration peuvent être des objectifs individuels pour un aïkidoka.

Au début de l’apprentissage, une aisance physique permettra plus facilement d’appréhender les techniques et les chutes. Le corps doit apprendre. Le rythme de travail est fonction de chacun. Les formes externes invitent à un travail dynamique. Le travail interne imposera au début de se ralentir, avec intensité.

 

 

L’aïkido - description

Faire une description de l’aïkido n’est pas une chose facile. Elle est directement liée à la pratique et la sensibilité de chacun, d’autant qu’elles évoluent au fil du temps. Il en a été de même pour le fondateur. 

 L’aïkido est un art martial. Ce n’est ni un sport ni des techniques de combat de rue. C’est une discipline japonaise, qui ouvre une voie sur une forme d’union du corps et de l’esprit, pour amener à une maîtrise de l’énergie dégagée au travers du mouvement du corps. C’est une recherche intérieure qui doit être pratiquée avec humilité, avec soi-même pour objectif de progression.

Bien entendu, l'Aïkido tire sa source des arts du Budo - l'art de la guerre. Une relation de conflit est le fil conducteur de chacune des techniques, les attaques et saisies sont avant tout un prétexte de rencontre. Nous aurons à cœur de ne jamais l'oublier, comme en garde-corps pour guide. Mais en aucun cas l'objectif ne sera "d'administrer une correction" à nos partenaires. Cette notion en filigrane de conflit, nous rappel des règles d'intégrités vis-à-vis d’autres attaques ou déséquilibres qui pourraient arrivées en réponse à un placement ou une attitude inappropriée.

 On peut aussi pratiquer l’aïki pour se détendre, se défouler, ou encore se rassurer face à une agression. Il existe également des compétitions, qui sont dans de rares écoles sur la planète. Chaque pratique apportera des résultats différents, mais l’essentiel est de s’épanouir. La progression de l’aïkidoka est jalonnée de ceintures, mais le vrai travail est interne et propre à chacun. Il ne faut pas chercher de comparaison avec qui que ce soit.  

Sans distinctions homme/femme ou de gabarit, l’aïkido peut être pratiqué dès l’enfance et jusqu’à un âge avancé. Seul l’investissement dans les différentes phases de la technique évoluera. L’enfant travaillera sa coordination en souplesse et sans contrainte articulaire, pour ensuite dès l’adolescence s’engager dans la dynamique. L’adulte devra maitriser sa force et l’utiliser pour positionner son propre corps et non pour déplacer celui de son partenaire. Suivra un long travail sur la coordination des mouvements dans le temps et l’espace (vaste programme sans fin …)

Dans les grandes lignes, on peut décrire l'aïkido comme des techniques à mains nues entre deux partenaires (ou plus...). Ces techniques ont pour but de canaliser une attaque, en utilisant la force et le déséquilibre de l'attaquant, afin de créer un vide dans lequel l’adversaire vient se placer. Il en suit une projection ou une immobilisation. En aucun cas il n'est question de blesser ou d'agresser gratuitement le partenaire, même de façon symbolique. Il ne faut pas pour autant oublier que chacun des mouvements de l’aïkido peut être rapproché à un contexte martial et que la plus par des techniques peuvent être reproduites avec, ou contre, une arme comme un couteau, un bâton ou encore un sabre. Il faut donc pour cela préserver son intégrité, sans offrir d'ouverture pour une autre attaque ou d'aspérités qui inviteraient notre partenaire à inverser les rôles.

Dans ce travail de recherche du déséquilibre du partenaire, on peut y voir un travail sur l'anatomie et la dynamique du corps humain. Il faut oublier le principe du "plus fort" et concevoir les corps des partenaires comme un seul et unique système. Après l’acquisition du schéma global des techniques, les ceintures noires découvrent un travail minutieux sur le placement et la mécanique temporelle du corps. Où l’on découvre que le déséquilibre du partenaire ne dépend plus de notre force en le tirant. Mais dans le placement judicieux de notre pied arrière, qui libère nos hanches au point de pouvoir tendre notre bras et faire pivoter Uke autour de son centre de gravité qui est finalement déplacé au-delà de son train porteur (Kochi nage). Pour cela, il faut se libérer de nos habitudes et notre instinct, qui nous incite à la fuite ou la contraction, s’ouvrir à la sensation du contact, de la relation, de la connexion avec ses partenaires.